Concert franco-allemand
Cette année encore, nous avons réussi à réunir des ensembles et des solistes de notre école allemande, du lycée et, pour la première fois, du collège Victor Hugo pour montrer en musique que même 57 ans après la signature du traité de l’Elysée, l’amitié et la coopération franco-allemande fonctionnent toujours ! Et bien sûr, le public a été guidé à travers le programme de la soirée par nos deux maîtresses de cérémonie chaleureuses et compétentes, Diana (classe 10) qui s’exprimait en langue allemande et Manon (classe 9) en langue française.
La DST a inauguré la soirée avec son orchestre et sa chorale, composée d’élèves des classes 6 et 7 et dirigée par Mme Remer. Avec « Perfect » d’Ed Sheeran et « Lucky Day » de Sasha, chaque ensemble a pu ensuite faire son propre « show », tout comme la chorale de l’école primaire avec le joyeux Maketume tume papa du Mozambique sous la direction de Mme Wettstein. Mais la soirée ne manquait pas non plus de coopérations musicales sous diverses formes, une véritable prouesse, car il est toujours difficile de réunir différents ensembles « vite fait ». Ainsi, l’orchestre de la DST a joué la chanson « Seven Nation Army » de The White Stripes avec le groupe du Lycée « The Struggle ». Dans la même lignée, la chorale de la DST, la chorale de l’école élémentaire et quelques élèves du projet trilingue du collège se sont réunis pour interpréter avec brio « Je ne parle pas français » de Namika.
Le groupe du Lycée « The Struggle » déjà mentionné, a ensuite interprété avec un professionnalisme étonnant quatre tubes de rock (surtout premiers chanteurs et guitare solo !).
Parmi les « grands » de la DST, il y avait Giorgia de la classe 10, qui a effectué la seule contribution purement instrumentale au piano à queue : avec « Le Monde est stone » de Michel Berger, elle a emporté le public dans un univers romantique de la comédie musicale.
Une véritable « star » s’est révélée au cours de la soirée dans les rangs du collège : Phaedra, élève de cinquième (classe 7) a ébloui le public en interprétant deux chansons empreintes d’émotions de sa propre composition en s’accompagnant à la guitare sur les thèmes de l’adieu et des problèmes environnementaux.
Le point d’orgue était comme chaque année constitué par la chorale composée de parents et d’enseignants dirigée par M. Dembowski, et brillamment accompagnée au piano par Mme Gallwitz, également enseignante. C’est à ce moment-là que l’allemand et le français ont été véritablement mis à l’honneur : A côté de la chanson « Blackbird » des Beatles, l’ensemble a mis en musique le poème français « Dirait-on » et interprété le vieux tube allemand « Ein Freund, ein guter Freund ».
Le public dans l’auditorium bondé a été conquis et a gratifié les artistes de chaleureux applaudissements. Les bénéfices de la soirée ont été reversés à l’organisation humanitaire internationale « Médecins sans frontières », et nous espérons vivement que le projet se poursuivra l’année prochaine !
Bruno Dembowski